Monsieur le ministre, j'ai appris avec étonnement, en tant qu'ambassadrice des OMD dans cette maison, que vous n'aviez pas été invité à la journée qui leur a été consacrée. Je vous prie d'accepter mes plus sincères excuses.
En tant que rapporteure pour avis de l'aide publique au développement, j'aimerais que vous nous précisiez quelles sont, au sein de votre action et de votre budget, la part de l'action humanitaire d'urgence et celle de l'aide au développement, laquelle est peu connue de l'opinion publique.
Par ailleurs, ne pensez-vous pas que la France devrait intégrer, peut-être en annexe, dans son budget d'aide publique au développement – où ne figurent actuellement que les crédits d'État – ce qui est apporté par la Croix-Rouge, par les ONG, ainsi que par la coopération décentralisée ?
Je suis pleinement d'accord avec vous sur le fait que l'aide multilatérale pose des problèmes de lisibilité et d'efficacité, de même que sur la priorité à donner à la santé : je dis comme vous, et j'ai eu plaisir à l'entendre, que l'on ne fait pas travailler des gens malades et que l'on n'instruit pas des enfants moribonds.