Je remercie à mon tour les rapporteurs pour la qualité de leur travail.
Au Kosovo, où je suis allé avec la 4ème brigade aéromobile, dont l'état-major se trouvait à Nancy, deux choses m'avaient plus particulièrement marqué.
D'abord, l'importance de l'action humanitaire en direction des civils. Il ne faudrait surtout pas faire cesser ces opérations civiles et de coopération car d'après ce que nous avaient dit les militaires sur place à l'époque, elles contribuent grandement à la qualité de leur intervention et à leur propre sécurité. Il conviendrait en revanche de mettre en place une comptabilité analytique afin de bien distinguer ce qui relève de la mission militaire et ce qui relève plutôt de la coopération. L'a-t-on fait, de manière expérimentale, sur quelque théâtre d'opération?
M'avaient aussi marqué à l'époque les étapes successives de l'installation des troupes, dans des tentes d'abord, puis des locaux trouvés sur place, éventuellement pris en location chez l'habitant, ensuite des ébauches de constructions… – au point qu'on en est venu à se poser la question de l'installation de camps modèles standardisés qui pourraient être partout rapidement construits. Cela a-t-il été fait quelque part ? L'intérêt de cette installation d'emblée dans des locaux en dur a-t-il pu être évalué ?