Notre réunion de travail avec M. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et président de la Commission bancaire, et Mme Danièle Nouy, secrétaire générale de la Commission bancaire, est consacrée aux actifs toxiques, risqués ou illiquides, à la façon dont ils sont évalués, et à leur volume résiduel en France et ailleurs.
Le directeur général du FMI a eu l'occasion de nous expliquer qu'aucune reprise ne serait possible tant que les bilans n'auraient pas été purgés. Et, selon ses informations, ils ne l'avaient pas encore été, avec toutes les conséquences que cela implique pour la conjoncture économique mondiale. Qu'en pensez-vous, monsieur le gouverneur ? Quelle est la situation des banques, et des autres institutions concernées, comme les compagnies d'assurance, en Europe et en France ? Comment évaluer les actifs en cause et quelles sont les méthodes utilisées ? Comment différencier les actifs illiquides, dont la dépréciation est temporaire, des actifs toxiques, c'est-à-dire irrécupérables ? Autant de questions auxquelles les gouvernements apportent des réponses différentes.