L'organisme que vous dirigez est l'un des seuls à tenter de mettre en place une régulation que la communauté internationale pourrait accepter. Mais jusqu'à présent, certains États ne l'ont acceptée qu'avec réticence. La période est-elle propice à pousser l'avantage de ceux, dont vous faites partie, qui estiment cette régulation nécessaire ? Les événements que nous sommes en train de vivre sont-ils susceptibles de vous aider à achever le cycle de Doha ?
Dans le secteur agro-alimentaire, il semble que des blocages soient apparus, notamment du fait de l'Europe et, en particulier, du fait de la France qui souhaite préserver les intérêts de ses producteurs. Mais il convient de préserver aussi les intérêts des producteurs des pays émergents, lesquels ont besoin d'une agriculture performante. Pensez-vous qu'il soit possible de parvenir à un accord qui, grâce à la régulation, permettrait à l'Europe et à la France de préserver leur puissance agro-alimentaire, tout en garantissant aux pays émergents l'avenir de leur agriculture ?