revient sur l'engagement de M. Jean-Louis Borloo de travailler sans complexe, sans tabou et sans soumission.
M. le ministre est-il prêt à être indépendant des lobbies et des cartels qui polluent la terre et tuent les hommes, notamment les producteurs de pesticides ? La Martinique comme la Guadeloupe souffrent d'une grave pollution due à l'utilisation de paraquat et de chlordecone, reconnus cancérigènes.
Sera-t-il sans tabou sur la question de la gouvernance locale, le développement durable transversal semblant incompatible avec le mode de fonctionnement actuel, que M. Serge Letchimy qualifie d'autocratie locale de l'État ?
M. le ministre d'État est-il sans complexe pour donner de vraies ressources pour le transport ?
Une prise de conscience de l'État est nécessaire pour édicter des lois pour l'outre-mer correspondant aux réalités locales. M. Serge Letchimy a cité deux exemples : les embouteillages qui paralysent la Martinique et la Guadeloupe et le transport maritime en Martinique.