C'est la fidélisation. Nous devons offrir aux grands groupes plus que le transport du courrier. Nos concurrents pourront être aussi bien la poste allemande qu'une entreprise comme Xerox ! Mais nous avons des atouts : certaines de nos filiales sont déjà capables de rendre un véritable service global. L'externalisation de ces tâches par les grandes entreprises pose des problèmes compliqués, d'organisation bien sûr mais aussi sociaux. Quant au développement d'internet, il est clair qu'il a un effet négatif sur le courrier et positif sur le colis. Aujourd'hui, la mauvaise santé des sociétés de vente à distance et par correspondance pèse sur les volumes classiques : la Camif disparaît, les 3 Suisses se portent mal… Mais le développement de l'e-commerce équilibre à peu près cette évolution. Dans le contexte de la crise actuelle, les volumes colis semblent à peu près se maintenir – en France en tout cas.