A propos de la privatisation interne, vous ne nous avez pas rassurés : l'augmentation de capital ressemble plus à la dot d'un père à sa fille à marier qu'à une garantie contre l'ouverture du capital au privé ! Ensuite, vous considérez que le service universel est suffisamment bien financé pour que le fonds de compensation ne soit pas activé. Quand le sera-t-il, compte tenu de l'ouverture totale à la concurrence ?
Par ailleurs, il faut faire davantage pour le personnel, notamment en matière de lutte contre la précarité – même si des efforts ont déjà été faits dans ce domaine. L'idée d'ouvrir le capital aux salariés ne sera pertinente que s'ils bénéficient d'une véritable stabilité et d'un niveau de revenu suffisant.
Enfin, dans le cadre de la banalisation du livret A et de l'ouverture totale à la concurrence, ne craignez-vous pas des recours de la part d'autres établissements bancaires au motif que votre réseau fait l'objet d'un cofinancement par les collectivités, à travers les agences postales communales, et pas le leur ?