La France, qui a joué et joue toujours un grand rôle diplomatique en faveur de la protection des deux océans glaciaux, devrait contribuer à la création d'une commission internationale sur l'Arctique, chargée d'adapter la réglementation internationale aux nouveaux usages rendus possibles par son accessibilité croissante. Depuis la première lecture, une réunion de l'Union européenne s'est tenue sur ce sujet à Monaco, et un alinéa a été ajouté au Sénat en faveur du soutien à la création d'un observatoire scientifique international de l'Arctique. Cette dernière initiative va dans le bon sens, mais si une commission internationale n'est pas réunie pour suivre ces questions, nous resterons en deçà des ambitions affichées à propos de l'Antarctique lors de la signature du protocole de Madrid.