Je m'associe à M. François Brottes pour demander la présence du Gouvernement, lors de ce débat et par la suite, lorsque la réforme de notre assemblée sera entrée en vigueur.
Un certain nombre de nos amendements ont été écartés du fait d'une application très restrictive de l'article 40. Ce n'est pas acceptable.
Le monde évolue beaucoup plus vite qu'on ne le pense, et le rapport du grroupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, rédigé en 2007, est presque déjà disqualifié. Certes, la science ne doit pas dicter ses choix à la politique, mais si la politique ne tient pas compte de ce qui se passe dans la réalité, la nature ne négociera pas avec la loi.
Un certain nombre d'articles du texte du Grenelle sont déjà dépassés par rapport à l'urgence qu'il y a à agir. Qu'en sera-t-il des décisions de la conférence de Copenhague ? En fait, ce que nous appelons crise économique est en réalité une crise de l'environnement.
Le Grenelle de l'environnement risque de contredire quelques-unes des dispositions du plan de relance de M. Devedjian. Nous devons donc revoir nos choix. C'est pourquoi nous vous proposons des amendements qui tentent de traduire la science environnementale sur le plan politique et de mettre à jour les contradictions nées de la crise économique. Ce n'est pas parce que notre débat a été constructif que nous ne devons pas revenir sur les décisions que nous avons prises.