Au groupe Nouveau Centre, nous avons voté ce texte avec enthousiasme, car il nous permet d'améliorer notre gouvernance démocratique, notamment face aux projets de loi à fort contenu technologique – je pense aux textes relatifs aux OGM ou aux antennes-relais.
Le texte issu du Grenelle de l'environnement doit être amélioré sur deux points : sa durabilité et son évolution dans le temps – nous avons déposé un certain nombre d'amendements en ce sens –, et sa capacité à redonner de la crédibilité à la parole scientifique.
Certes, il ne s'agit pas en deuxième lecture de reprendre le débat, mais deux événements se sont produits depuis la première lecture : la crise économique – les engagements financiers qui ont été pris sont-ils toujours valables ? – et les événements climatiques – la tempête « Klaus » du 24 janvier, qui a ravagé le sud-ouest de notre pays, a privé 1,7 millions de familles d'électricité pendant une semaine. Nous devons en tirer les leçons, et cette deuxième lecture nous en donne l'occasion.