a précisé que les chargées de mission ont pour tâche d'affiner les statistiques et d'identifier les problèmes dans leur université, de travailler sur les filières d'orientation et de sensibiliser aux questions d'égalité fillesgarçons, ceci, il est vrai, avec souvent très peu de moyens.
Des actions particulières sont menées. Par exemple, l'université de Lille a mis en place un lieu d'écoute sur le harcèlement sexuel comme le recommandait une circulaire de 2005 de la Direction de l'enseignement supérieur. Des professeures mènent des actions de sensibilisation dans l'enseignement secondaire. Les chargées de mission organisent des colloques dans leurs universités, par exemple pour lutter contre les stéréotypes. Elles organisent aussi des expositions et participent aux fêtes de la science. Le travail conduit à l'université de Dauphine a abouti à ce que la parité soit demandée pour les listes aux trois conseils…
Le fait que les femmes s'orientent moins vers les carrières scientifiques est un problème général qui se pose, non seulement en France, mais aussi dans le reste de l'Europe et du monde. Le travail de sensibilisation est essentiel pour susciter une prise de conscience et lutter contre les inégalités.
Cela peut sembler peu mais il faut avancer à petits pas, avec des moyens dérisoires.