J'estime que le règlement de la crise russo-géorgienne constitue d'abord un succès personnel du Président Sarkozy, obtenu en violant quelque peu les usages de l'Union européenne. Cette affaire illustre la nécessité d'une présidence stable. Je reviens de la réunion parlementaire de l'OSCE, qui s'est tenue à Toronto il y a trois jours. Il me semble que toute discussion avec des pays qui connaissent des conflits gelés est dangereuse. En outre, le fait de ne pas savoir si au lendemain des élections européennes, nous appliquerons le traité de Nice ou celui de Lisbonne est du pain bénit pour les eurosceptiques, car cela est incompréhensible par les opinions publiques.