Vous êtes une personnalité importante chez nous, Monsieur le Président, car vous vous inscrivez dans la lignée prestigieuse de ceux qui combattent pour la liberté. Sans vouloir me montrer par trop « politique », j'aurais souhaité que le président du groupe d'amitié France-Zimbabwe vous accueille et solennise ainsi un peu plus votre venue.
En tant que président du groupe d'amitié France-Afrique du Sud, je dois avouer que je ne comprends pas toujours l'attitude de ce dernier pays à votre égard. Certes, M. Mugabe a été un résistant mais, aujourd'hui, c'est à la démocratie qu'il résiste ! Peut-être la sympathie politique du père de l'actuel Président d'Afrique du Sud à l'endroit de M. Mugabe explique-t-elle bien des choses – je suis moi-même élu d'un département qui a été communiste pendant trente ans et je connais l'ampleur des fraudes électorales qui étaient alors en vigueur. Malgré cela, selon vous, la position de l'Afrique du Sud évoluera-t-elle et la France pourra-t-elle jouer un rôle de médiateur puisque, à la différence de la Grande-Bretagne, elle n'a pas de passé colonial dans cette partie de l'Afrique ?