rapporteur. Je ne répondrai pas à chacune des interventions car elles constituaient plutôt l'expression d'opinions personnelles ou politiques. Je préfère revenir aux événements qui sont à l'origine de nos travaux.
Au mois d'août dernier, l'annonce par la Libye de la signature de contrats d'armement avec la France a déclenché de la part de l'opposition une demande de commission d'enquête. L'opposition voulait savoir si ces contrats étaient la contrepartie de la libération des infirmières et du médecin. Sur cette question, les réponses apportées par le rapport sont claires. Le reste appartient au jugement que chacun se fait sur la nature de nos relations avec la Libye. Cette question relève moins de la commission d'enquête que de la commission des affaires étrangères, que j'ai l'honneur de présider et qui, je peux vous l'assurer, entend travailler sur l'évolution de nos relations avec la Libye.