Je salue à mon tour l'esprit dans lequel notre commission d'enquête a travaillé. Elle a rempli ses objectifs, qui étaient de faire la lumière sur les conditions de libération des infirmières et du médecin. Je regrette en revanche que des représentants libyens et qatariens ne soient pas venus devant nous. La Libye s'est privée d'une tribune qui lui aurait permis d'expliquer son attitude.
Nous avons, au terme de nos travaux, la certitude qu'il n'y a pas eu de contrepartie financière à la libération des infirmières et du médecin. Il est également certain que la visite en France du colonel Kadhafi s'est effectuée à sa demande, et n'a pas non plus constitué une contrepartie politique. Il reste la question de la réhabilitation des infirmières et du médecin, qui demeure en suspens. La France et l'Union européenne doivent agir en ce sens. En conclusion, le groupe Nouveau Centre votera en faveur du rapport tel que proposé par notre rapporteur.