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Intervention de Michel Sordi

Réunion du 22 janvier 2008 à 11h00
Commission d’enquête sur les conditions de libération des infirmières et du médecin bulgares détenus en lybie et sur les récents accords franco-libyens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sordi :

Je remercie notre rapporteur pour la qualité de ses travaux. Je retrouve dans son rapport l'esprit qui a animé nos auditions. Pour le reste, je pense qu'il faut revenir à l'essentiel : le rapport met clairement en lumière que les infirmières et le médecin n'ont pas servi de monnaie d'échange, qu'il n'y a pas eu le moindre troc… L'action de la France s'est exercée dans un cadre diplomatique marqué par la reprise des relations avec la Libye. S'agissant de Mme Cécilia Sarkozy, je rappelle qu'elle ne remplissait pas de fonction officielle lorsqu'elle s'est rendue auprès du colonel Kadhafi. Mme Elisabeth Guigou a qualifié d'exorbitant le prix politique de la visite du colonel Kadhafi à Paris. Pour ma part, dans l'hypothèse où cette visite constitue un prix politique, je ne crois pas qu'il soit très élevé. Sa visite en France était simplement une étape dans sa tournée européenne.

La France a pris une excellente initiative en aidant sur cette affaire l'Union européenne. Le rôle de l'Union européenne a été certes important, mais c'est bien notre pays qui a permis d'arriver au dénouement que nous connaissons. Les Français peuvent en être fiers. Il convient désormais de poursuivre la politique humanitaire auprès des enfants libyens et contribuer à la réhabilitation des infirmières et du médecin.

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