Je tiens également à remercier notre collègue pour la qualité de son rapport et l'humanisme qui en émane. Sur le plan pratique, on est enclin à adhérer immédiatement à ses propositions.
Concernant les autistes, ne faudrait-il pas qu'ils dépendent moins du ministère de la santé et plus du ministère de l'éducation ? À Ajaccio, nous avons mis en place, en liaison avec les classes d'intégration scolaire (CLIS) et l'institut médico-éducatif (IME), un service où huit autistes sont suivis à l'école, en institution et chez eux. Les parents sont aujourd'hui en situation de réclamer une attitude beaucoup plus conciliante et prospective. Passer à côté de ces revendications, c'est créer, au-delà d'un gâchis financier, un gâchis humain.
Outre la nécessité pour les ministères de travailler ensemble, vous avez également eu raison de souligner, madame Gallez, l'importance de la souplesse des propositions. L'intelligence, c'est la faculté de s'adapter, et chacun doit faire un pas en avant.