On se souviendra sans doute de vous, monsieur le président, comme un défenseur des droits du Parlement. Or l'occasion nous est une nouvelle fois donnée de montrer que ce dernier ne se laisse pas influencer plus que de raison par l'exécutif. Je souscris aux arguments invoqués par M. Garraud ; si l'engagement est pris que la Commission adoptera sa version « allégée » de l'article, nous pourrions accepter le rejet de notre amendement. Mais de grâce, monsieur le président, allez jusqu'au bout de votre démarche ! Je sais bien qu'au « bal des faux culs », certains ont particulièrement bien rempli leur carnet, mais voilà une occasion de démontrer que le Parlement sert à quelque chose !