Nous n'avons pas souhaité que la CAF soit opérateur pour le compte des collectivités, afin de laisser à celles-ci toute liberté. Mais la CAF doit avoir cette vision d'ensemble, dresser l'état des lieux des besoins et des possibilités selon les territoires, en un mot jouer le rôle d'observatoire départemental de l'accueil de la petite enfance de façon à orienter utilement les parents, et organiser des rencontres entre tous les acteurs concernés.
Nous avons auditionné l'AMF. L'inquiétude était grande parmi les élus locaux, s'agissant notamment de la mise en oeuvre d'un droit opposable à la garde d'enfant. Il est plutôt question ici d'un droit à l'accompagnement que d'un droit opposable.
Soyez pleinement rassurés : nous avons travaillé en étroite concertation avec les élus, au niveau national comme au niveau local. Ainsi, dans mon département, les Alpes-Maritimes, j'ai réuni tous les élus chargés de la petite enfance, les responsables de structure et les acteurs de terrain.