… alors que d'autres, en faisant de la cavalerie avec leurs prêts, échappent à toute inscription au fichier au prétexte qu'ils font en sorte de ne jamais apparaître comme insolvables. Il faut donc mettre au point un nouvel outil pour connaître avec précision le taux d'endettement des ménages. Si l'on n'y parvient pas, on n'arrivera pas non plus à responsabiliser les banques et les établissements de crédit. Je n'ignore pas que la Banque de France y est très opposée mais n'est-il pas de la responsabilité du législateur de surmonter la mauvaise volonté de la Banque de France ?
S'agissant des crédits vendus sur le lieu de vente, je n'ai pas d'idée préconçue. La mise à disposition d'un mode de financement est parfois consubstantielle de l'acte de vente, comme dans l'automobile. D'accord toutefois avec le principe que l'on ne peut être rémunéré à la fois sur la vente du produit et sur celle du crédit. Or, dans certains cas, le crédit rapporte plus que la vente du bien lui-même ! Enfin, je considère que les cartes à paiement différé sur le mode « partez avec votre caddy tout de suite et payez plus tard » devraient être interdites car elles exposent les ménages les plus fragiles à de trop grandes tentations.
Qu'en est-il du réseau des conseiller-ère-s en économie sociale et familiale naguère financé par les CAF ?