Peut-être, mais vous conviendrez qu'il n'y a plus beaucoup de dettes à effacer ; le bilan du Club de Paris est donc très positif.
Madame Hostalier, la crise économique n'aura pas de conséquences directes sur l'intervention de la France au titre de l'aide au développement, mais l'on peut s'inquiéter de ses effets sur les investissements et les échanges et, par là même, sur le développement des pays les moins avancés.
J'ai évoqué devant vous la lutte contre le sida.
S'agissant des maladies tropicales, la bilharziose est responsable des 500 000 décès annuels et, chaque année, deux millions de personnes sont infectées par les leishmanioses. Lors du sommet de Toyako, en juillet dernier, les chefs d'État et de gouvernement du G8, conscients de l'urgence, ont pris l'engagement d'oeuvrer, par un plan de cinq ans, à l'élimination de ces maladies tropicales dites « négligées » et d'aider au moins 75 % des personnes touchées. Le ministère français des affaires étrangères finance, pour 6 millions, un plan visant à lutter contre ces maladies en Afrique, tandis que l'AFD finance un projet d'appui de 3 millions à Dakar. Dans le même temps, l'Institut Pasteur poursuit activement ses recherches pour trouver un vaccin.
La France a joué un rôle essentiel dans la mise au point de l'initiative fast track. Ce programme, doté de 20 millions pour la période 2005-2008, recevra une dotation de 50 millions pour la période 2008-2011, et nous étudions des pistes de financement innovantes.
S'agissant enfin des ONG, je crois avoir déjà répondu.
Je me suis efforcé de répondre le plus précisément possible à l'ensemble des questions qui m'ont été adressées.