a salué la mission du ministre en Colombie qui a rompu avec l'approche erronée de ses prédécesseurs en renouant le dialogue avec le président Alvaro Uribe. Les interlocuteurs rencontrés lors de cette mission ont en effet confirmé que la libération d'Ingrid Betancourt ne pourrait être obtenue sans un accord entre le président colombien et les FARC.
Faisant état des informations parues dans la presse britannique selon lesquelles la France enverrait 1 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, M. Loncle a réitéré la demande ancienne du groupe socialiste d'un débat de politique étrangère, notamment sur l'Afghanistan. La France est le seul pays dont le Parlement n'est pas consulté sur l'engagement des forces.
Alors que des signaux d'inflexion de la politique africaine de la France avaient été émis au nombre desquels la remise en cause de la « Françafrique », le changement d'attribution de M. Jean-Marie Bockel lors du récent remaniement ministériel semble avoir été dicté par la survivance d'anciennes pratiques. Le remplacement du ministre chargé de la Coopération répond-il à la demande exprimée par certains chefs d'Etat africains ?