a remercié le ministre pour sa franchise sur la situation au Tibet. Il a précisé, pour avoir été à Dharamsala, que le Dalaï Lama, qui a abdiqué toute prétention politique, n'évoque pas l'autonomie culturelle mais tout simplement l'autonomie du Tibet, et que s'il devait y avoir demain un Tibet autonome, cela ne pourrait se faire qu'avec les Tibétains de l'intérieur et non pas ceux en exil. Il a également rappelé que les femmes siègent parmi les députés tibétains en exil et que la première vice-présidente de l'Assemblée tibétaine est justement une femme. La critique théocratique est donc infondée et ne relève que de la propagande chinoise. Puis il a interrogé le ministre sur les interlocuteurs qui sont les siens dans le cadre du dialogue difficile qui doit s'engager avec les autorités chinoises. Qu'en est-il en particulier des relations avec le nouvel ambassadeur de Chine en France ? M. Lionel Lucca a indiqué avoir formulé, avec plusieurs de ses collègues, une demande de visa pour se rendre au Tibet, sans avoir obtenu à ce jour de réponse positive pour des raisons – officiellement – de sécurité.