, a répondu que l'action de ces deux personnalités était une nécessité. Le récit du sénateur Pérez permet de mieux connaître les terribles conditions de détention d'Ingrid Betancourt, et renforce la conviction selon laquelle une action rapide est nécessaire. Quant au retrait des FARC de la liste des organisations terroristes, personne ne l'accepterait. Il fallait d'abord la libération des otages. D'autres Etats pourraient être associés aux négociations, et l'intervention de Cuba pourrait aider à trouver une solution.
L'intervention de la France a d'ores et déjà permis d'accroître le nombre d'Etats préoccupés par cette situation. Aujourd'hui, l'ensemble des Etats d'Amérique latine y sont attentifs et proposent leur aide, non plus seulement les Etats voisins de la Colombie.