C'est une évolution que nous ne pouvons évidemment pas accepter, d'autant que, sur le fond, le texte qui nous est proposé n'est pas acceptable sur bien des points.
Non seulement il n'apporte pas de réponses aux graves problèmes qui sont posés au marché du travail aujourd'hui – je veux parler du fort taux de chômage des jeunes ou des seniors, du sous-emploi et de la précarité –, mais, en plus, il introduit dans le droit du travail davantage de précarité, avec la rupture conventionnelle, l'allongement des périodes d'essai, le contrat de travail à objet défini, c'est-à-dire davantage de flexibilité.