Ils ont su respecter le cadre fixé par le pouvoir politique, respectons donc le fruit de leurs négociations !
De plus, nous ne pouvons pas ne pas respecter une loi que nous avons adoptée en janvier 2007. Sans compter que nous devons privilégier l'efficacité. On ne peut pas réformer dans ce pays sans un minimum de concertation et de négociation. Une réforme partagée par le corps social n'en sera que plus efficace.
Enfin, je terminerai mon propos sur l'opposition supposée entre la démocratie sociale et la démocratie parlementaire, question qui dépasse très largement le cadre de cette seule loi. On peut effectivement s'interroger sur le rôle du Parlement à l'heure où les corps intermédiaires souhaitent plus que jamais participer au débat et négocier avec le Gouvernement sur presque tous les sujets. À nous, mes chers collègues, d'accepter la réforme constitutionnelle à venir, car elle renforcera nos pouvoirs et notre influence.