Or chacun sait que les rigidités de notre droit du travail constituent parfois un frein au développement de l'emploi. C'est la raison pour laquelle, comme beaucoup de parlementaires dans cet hémicycle, je me réjouis de l'accord national interprofessionnel signé par les partenaires sociaux, dont nous examinons aujourd'hui la transposition législative. Je ne reviendrai pas sur les différentes dispositions qu'il contient pour me concentrer sur des aspects de méthode.
Depuis vingt ans, j'entends dans tous les discours, je lis dans tous les programmes de tous les partis politiques, de tous les candidats à l'élection présidentielle, qu'il faut laisser plus de champ à la démocratie sociale, que les partenaires doivent se saisir des grandes questions sociales et les traiter. C'est précisément la méthode qui a été choisie. Le Président de la République et le ministre du travail ont clairement fixé le cap et les délais,…