Ils me parlent du fait que deux bacheliers sur quatre, lorsqu'ils arrivent dans l'enseignement supérieur, se retrouvent sans aucun diplôme au bout de trois ans. Ils me parlent des vraies questions. Mais, évidemment, ces questions-là sont obnubilées par une autre manière de présenter les choses, qui est la question des moyens.
Puis-je faire deux observations sur les moyens ? La première, c'est que, à la rentrée prochaine, nous aurons exactement le même encadrement par élève qu'à la rentrée 2007 (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine), vingt-huit élèves en moyenne dans les lycées généraux, dix-neuf élèves en moyenne dans les lycées professionnels. Mais je voudrais ajouter une chose qui n'est pas encore assez dite ici, messieurs les députés de l'opposition.