Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, notre collègue et ami Noël Mamère vient de tenir des propos justes, mesurés, pertinents et fort intéressants. L'essentiel de ce qu'il a dit devrait pouvoir être pris en compte par tous ceux qui se sont depuis longtemps investis dans la relation entre l'Europe et les pays concernés. Nous l'avons affirmé à maintes reprises, sans esprit critique systématique, simplement parce que c'est la réalité, parce qu'il s'agit de l'évolution déplorable à laquelle nous assistons. Je serais donc enclin, avec les députés de mon groupe, à accompagner la démarche de notre collègue et à inciter le Gouvernement à prendre ses critiques en considération dans le cadre des accords qui se négocient actuellement.
Cependant, comme vient de le préciser Mme Aurillac à la fin de son exposé, mettre fin au processus de ratification bloquerait la totalité de l'aide.