Deuxièmement, des prévisions de recettes prudentes, soutenues par une politique économique volontaire, comme vient de le dire le ministre ; troisièmement, un déficit prévisionnel en baisse par rapport à celui que nous avions prévu en 2007 et qui, en exécution, sera, j'en suis sûr, davantage en réduction par rapport à cette année.
Ce budget s'inscrit donc très clairement dans notre stratégie constante, volontaire de redressement de nos finances publiques, qui nous conduira à annuler les déficits d'ici à la fin de la présente législature.
Je voudrais insister sur un aspect particulier : l'accentuation de la maîtrise de nos dépenses. Pour la première fois, l'ensemble des prélèvements sur recettes destinés aux collectivités locales et à l'Union européenne, ainsi que les recettes affectées aux opérateurs de l'État, sont inclus dans la norme d'évolution au seul rythme de l'inflation.
Autre point très important : nous avons mis sous pression l'ensemble des dépenses, sauf celles qui sont prioritaires. Sans oublier, comme vient de l'indiquer Mme Lagarde, la disposition très importante qu'est la mise en place, en 2008, du crédit d'impôt recherche grâce auquel notre système d'encouragement à la recherche deviendra un des plus performants en Europe, si ce n'est le plus performant.