Nous avons en outre modifié le contenu du nouveau contrat de stabilité avec les collectivités territoriales, afin de mieux prendre en compte la situation des communes rurales les plus fragiles, tout en préservant les objectifs de la réforme.
Enfin, nous avons supprimé, à compter de 2009, l'impôt sur les opérations de bourse, afin de renforcer la compétitivité de la place de Paris et d'éviter une délocalisation des transactions. Cette suppression a été gagée en portant à 18 % le taux de la taxation sur les plus-values mobilières.
Mesdames et messieurs les députés, le projet de loi de finances que nous soumettons à vos suffrages est fondé sur la confiance et la sincérité. La confiance, parce que c'est un budget qui respecte la parole donnée de l'État : nous tenons les engagements. La sincérité, parce que les hypothèses de croissance sont raisonnables et réalistes, les prévisions de recettes prudentes et les dépenses évaluées au plus juste.
C'est ce projet de loi de confiance et de sincérité, au service de l'avenir de tous les Français, que je vous appelle maintenant à voter. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)