En outre, cet amendement ne me semble pas refléter la complexité du fonctionnement des urgences. Nous savons tous qu'à la période où sévit telle ou telle pathologie saisonnière, comme la bronchiolite, mieux vaut ne pas avoir de douleurs à la poitrine du côté gauche, car les services d'urgence sont complètement embouteillés.
Les ministres de la santé successifs ont encouragé la création de maisons médicales, qui se mettent en place très laborieusement, pour des raisons que nous n'allons pas développer ce soir. En fait, il y a deux types d'urgences : celles qui relèvent de ce que les médecins appellent la bobologie et provoquent un engorgement des services, et puis les cas réellement graves.
Le problème, c'est que l'amendement fait reposer la responsabilité des ces dysfonctionnements sur les médecins alors que, selon le texte, c'est au directeur qu'il revient de décider. C'est donc sur lui qu'il faut faire porter cette responsabilité si l'on veut être cohérent.
Je dois dire que je ne sais que penser de cet amendement.