Mais, en attendant la nationalisation nécessaire – il faudra bien y venir –, qui est le principal, pour ne pas dire l'unique, client de l'industrie pharmaceutique ? La sécurité sociale. Au nom de quoi y aurait-il une industrie pharmaceutique privée, alors que l'on peut réaliser des économies importantes ? Mais je ne suis pas sûr, si je proposais un amendement allant dans le sens de la nationalisation, que vous y adhéreriez, madame la ministre.