Le pilotage des hôpitaux publics nécessite le renforcement des pouvoirs de ses équipes dirigeantes, dont le chef d'établissement : s'appuyant sur son directoire, le directeur se voit confier la responsabilité de l'établissement de santé. La clarification du pilotage est une condition essentielle de la mise en oeuvre des délégations de gestion dans les pôles, de l'assouplissement de la gouvernance.
Dans cette optique, je conçois la relation entre président et vice-président du directoire comme un véritable binôme. Le directeur doit pouvoir travailler en étroite concertation avec les médecins. Il est désormais compétent pour choisir, avec le président de la CME, les praticiens qu'il recrute, décider de l'organisation interne, évaluer les personnels, décliner la politique de qualité et de sécurité, et signer le contrat pluriannuel avec l'ARS. Toutefois, naturellement, il ne le fait pas seul, mais en concertation avec un directoire à majorité médicale. Monsieur Mallot, j'accepterai l'amendement qui fait du directeur des soins un membre de droit de ce directoire. Cela me paraît très important.