Monsieur le président, madame et messieurs les ministres, notre débat aujourd'hui évoque ces journées commémoratives où, au cours d'une cérémonie aux rituels quelque peu convenus, nous nous remémorons des événements tragiques et douloureux au nom du devoir de mémoire, afin que l'Histoire serve de leçon et que l'abominable ne se reproduise jamais.
Bien sûr, à ce jour, ce texte n'a pas encore d'histoire, sauf peut-être celle d'une multinationale qui s'empare du monde et rend les paysans pauvres encore plus pauvres et plus dépendants.