Décidément, M. Cochet et M. Mamère ne sont pas à une contradiction près : ils nous reprochent de n'avoir pas débattu de ce texte alors que nous lui avons consacré trente-six heures dans cet hémicycle et que, la semaine dernière, ils ont voté la question préalable, empêchant ainsi toute discussion sur les quelque huit cents amendements déposés par l'opposition. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Ils ne sont pas à une contradiction près, puisqu'ils oublient de dire que c'est une écologiste, Mme Voynet, qui, avec Lionel Jospin, a défendu la directive européenne en 2001 ! (« Eh oui ! C'est vous ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) C'est cette directive que nous sommes obligés de transcrire dans le droit français aujourd'hui ! Si nous ne le faisions pas, notre pays serait pénalisé, d'abord à hauteur de 38 millions d'euros, puis de 360 000 euros par jour, soit 100 millions d'euros par an ! Nous avons, nous, le courage de transcrire cette directive et d'élaborer un texte équilibré, qui permettra de sauvegarder notre agriculture et notre recherche.
Puisque ce texte ne comporte aucune disposition inconstitutionnelle,…