Je ne suis pas impressionné du tout, monsieur le président, mais je connais la courtoisie de M. Copé et de ses collègues, je sais qu'ils vont se rasseoir très rapidement pour écouter la suite de mon argument.
Faut-il que cette majorité soit si peu sûre d'elle pour, alors que tous les membres de cette instance de régulation sont à son service, juger que ce pouvoir est trop important – on ne sait jamais. Vous avez cette capacité d'additionner les naïfs – il doit bien en avoir dans cette assemblée – et les cyniques – il y en a sûrement dans cette assemblée – pour considérer que, puisque cette instance de régulation ne joue pas tout à fait son rôle, l'idéal c'est qu'elle ne le joue plus du tout et que ce soit le Président de la République qui décide à la place.