Nous devons donc relativiser. Ce qui s'est passé pour les céréales se vérifie également pour le pétrole. Je conçois parfaitement qu'établir un budget dans ces conditions soit compliqué car il faut tenir compte de l'actualité et de la volatilité des prix des produits agricoles et du pétrole. À partir de là, on ne peut en rester à l'annualité budgétaire. Il faut laisser un temps d'amortissement au dispositif pour augmenter progressivement les biocarburants puisque nous en sommes aux procédures d'agrément. Notre responsabilité collective est en jeu et il ne faut pas hésiter à prendre des positions « transpolitiques » déconnectées de l'actualité immédiate.