Nous concrétisons ce constat par une mesure qui, j'en conviens, est plus difficile à prendre dans une situation de ralentissement économique qu'en période de forte croissance. Pourtant, il n'est pas mauvais de laisser de l'argent aux entreprises dans un tel contexte, pour leur permettre d'investir.
Je vous propose donc, monsieur de Courson, de vous en tenir à la proposition du Gouvernement. La suppression interviendra non en une fois, pour des raisons évidentes liées aux finances publiques, mais sur trois ans. Son report ne se justifierait pas. À quoi bon rester au milieu ou au tiers du gué ?
Quant au plan de financement qu'impose cette suppression, il passe évidemment par une réduction des dépenses publiques. Le budget est riche de propositions à cet égard. Nous n'avons pas prévu de fléchage, mais une politique de maîtrise générale de la dépense.