Quelques chiffres suffisent à donner quelque idée des efforts consacrés aux uns et aux autres.
Nous avons d'un côté 1,5 milliard d'euros et, vous l'avez dit vous-même, monsieur le ministre, une moitié de 9 millions de salariés, dont le salaire médian se situe entre 1,2 et 1,3 SMIC. Le dispositif est avant tout destiné à soutenir les salaires les plus bas, étant entendu que gagner 1,4 ou 1,5 fois le SMIC ne vous range pas dans la catégorie des plus privilégiés de nos concitoyens. De l'autre côté, je rappelle à mes collègues que le bouclier fiscal coûte à l'État 600 millions d'euros en dépenses fiscales mais ne concerne que quelques centaines ou milliers de personnes. Cette comparaison éclaire assez un choix politique que nous contestons.
(L'amendement n° 134 n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 135 n'est pas adopté.)