Gardons-nous cependant d'apporter des réponses uniformes : Paris n'est pas l'Ariège et Lyon n'est pas la Corrèze. Cela signifie pour le moins qu'une politique du logement ne saurait en aucun cas être efficace sans être une politique partagée. La politique nationale doit être relayée, forcément et nécessairement, par des politiques territoriales.
Le temps de la politique, et plus encore en matière de logement, ne se résume évidemment pas au quotidien, même si, on le sait, l'hiver s'accompagne parfois d'images télévisuelles qui focalisent l'attention sur cette question. C'est la durée qui donne du sens à la politique en général, notamment à la politique du logement. Elle lui donne du sens, dans les deux acceptions du mot, c'est-à-dire à la fois une direction et une signification. Ce n'est pas son moindre mérite, mais c'est en tout cas celui de cette loi de finances, que d'essayer de s'inscrire dans la durée. C'est pourquoi nous l'approuverons. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)