Je comprends vos arguments, mais notre amendement concerne spécifiquement le crédit revolving, c'est-à-dire l'accumulation dangereuse de petites dépenses courantes, et non des dépenses excessives et irraisonnées contre lesquelles les conjoints sont en effet déjà protégés par le droit. Un retraité de ma circonscription a été acculé au suicide parce que sa femme avait contracté 40 000 euros de dettes à son insu : on ne saurait l'accepter ! Or la jurisprudence, malheureusement, montre que dans son état actuel le droit ne protège en rien de telles situations ! Vous parlez de cadeaux, mais on peut faire un cadeau sans recourir à un crédit revolving !