…et la faiblesse de la croissance des recettes de 2002 à 2005 a masqué les efforts de maîtrise médicalisée. L'essentiel est de l'avoir compris et de vouloir apporter de vraies réponses structurelles afin de sauvegarder notre protection sociale.
En 2008, la branche famille et la branche accidents du travail retrouveront ainsi l'équilibre et le déficit du régime général d'assurance maladie sera ramené à 4,2 milliards d'euros, son niveau le plus faible depuis 2002.
Cet effort de maîtrise se traduit également par une progression « ambitieuse mais réaliste » – selon les termes employés à juste titre par Jean-Marie Rolland, que je remercie. Si l'on tient compte de l'impact de la franchise, la progression de 2,8 % des dépenses d'assurance maladie correspond à une évolution de 3,4 % de l'ONDAM, suffisante pour répondre aux besoins de notre système de santé tout en consentant un effort notable en faveur des personnes âgées et handicapées. Je tiens d'ailleurs à rassurer M. Le Guen, qui s'inquiète d'un éventuel dérapage : les chiffres des remboursements de ces derniers mois montrent une décélération de la croissance des dépenses.