Absolument, madame la ministre. Vous avez fait l'un, nous vous demandons de faire l'autre.
En réalité, comme le déclare à la presse un consultant auprès de l'assurance maladie, « il n'y a pas de réelle volonté politique d'aller à rencontre des intérêts de l'industrie pharmaceutique, qui dispose d'un puissant pouvoir de lobbying. »
Pourtant, les récentes révélations concernant les rejets toxiques dont s'est rendue coupable l'usine Sanofi-Aventis à Vitry-sur-Seine, ne contribuent pas à améliorer l'image des laboratoires pharmaceutiques et auraient dû vous ôter vos derniers scrupules à les taxer plus fortement.
Il y a trois semaines, j'avais également souligné les dangers d'une généralisation hâtive de la tarification à l'activité dans les hôpitaux publics. Ce système de rémunération va en effet à l'encontre des missions de service public et favorise outrageusement ceux qui n'y sont pas soumis, c'est-à-dire les cliniques privées.