…même si je reconnais qu'il était peut-être un peu prématuré. En fait, nous avions surtout pour objectif d'attirer l'attention sur les difficultés de l'audiovisuel public.
Monsieur le ministre, j'aimerais que nous passions une sorte de pacte : il faut qu'en 2008 nous nous attaquions au problème du financement des missions de l'audiovisuel public. Les états généraux de l'audiovisuel, dont vous n'avez pas reparlé, mais vous y pensiez tellement que c'était implicite, devront absolument avoir lieu. Les parlementaires ici présents sont des spécialistes de l'audiovisuel. Il faut donc que vous ayez la volonté de les associer à cette réflexion. Compte tenu du poids des médias dans nos sociétés démocratiques, nous n'avons pas le droit de passer à côté d'un enjeu aussi important, qu'il s'agisse de la presse audiovisuelle ou de la presse écrite, qui doit également faire partie de nos préoccupations.
Je ne retirerai pas cet amendement, de façon à ne pas désavouer les collègues qui l'ont voté en commission des affaires culturelles. J'ai bien compris que le problème ne se poserait pas en 2008. Monsieur le ministre, je suis député de Provence, mais mon père est Breton, et j'ai donc un tempérament un peu granitique. (Sourires.) Par conséquent, si, l'année prochaine, la situation n'a pas évolué, je présenterai un amendement prévoyant une augmentation de la redevance, non pas de 2 euros, mais de 4 !