Monsieur Paul, je vais vous décevoir : l'origine géographique n'est en rien un bon indicateur de l'impact sur l'environnement. Celui-ci peut également être lié à la provenance des matières premières, comme vient de l'indiquer le président de la commission, mais aussi à certains procédés de fabrication, au mode de transport, à l'utilisation ou à l'élimination du produit.
L'essentiel est donc de prévoir un bilan carbone des produits, comme l'a proposé le Grenelle de l'environnement. C'est pourquoi, monsieur Paul, je vous invite à retirer votre amendement ; sinon, je demanderai à l'Assemblée de le repousser.