Ce que vous nous reprochez en fin de compte, monsieur le ministre, c'est de vouloir favoriser la transparence, de faire appel à l'intelligence des citoyens consommateurs et à leur esprit critique quand ils sont devant l'étal d'un commerçant ou dans une grande surface. Nous pensons en effet que nos concitoyens, préoccupés par l'environnement, sont capables d'adopter une attitude discriminante quand ils achètent un produit. Cela n'était pas nécessairement vrai il y a dix ans, mais le Gouvernement a aujourd'hui le devoir de leur servir de guide dans leur quête d'informations, au lieu de les maintenir dans l'opacité avec des arguments fallacieux.