Monsieur le secrétaire d'État, j'ai beau être moins ancienne dans cet hémicycle que les deux orateurs précédents, j'ai, comme beaucoup d'entre nous ce soir, une impression de déjà-vu, qui gêne ma volonté d'aboutir. Je dois avouer que j'ai préféré la fin de votre intervention à son début. Que le rapport Attali ait souligné le bien-fondé de nos positions, vous nous en voyez ravis ; toutefois, vous nous l'accorderez, ce qui nous importe, c'est avant tout de pouvoir légiférer afin d'avancer sur ce sujet si important. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Vous faites allusion au rapport Kroes, monsieur le secrétaire d'État. Ne trouvez-vous pas justement qu'à quelques jours du début de la présidence française de l'Union, il serait bon que notre assemblée avance (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), même si nous savons que les choses sont compliquées et prennent du temps ?
Par ailleurs, monsieur Brottes, même si le SAMU Lefebvre n'a pas besoin du pompier Vautrin, je tiens à souligner que son amendement, bien qu'il ne soit pas normatif, nous aide à aller vers là où nous voulons aboutir, à savoir la notion de délai.