Je vous remercie, madame la ministre, de donner un avis favorable. J'avais, comme Pierre Méhaignerie, lancé le débat jeudi dernier en défendant un amendement d'appel, auquel Catherine Vautrin s'était d'ailleurs montrée attentive, car cette préoccupation est partagée sur tous les bancs. Cet amendement a permis à la réflexion de mûrir au fil des jours. Nous sommes en effet tous conscients que notre industrie souffre, est inquiète et qu'elle a besoin de temps pour s'adapter.
La présidence française de l'Union européenne n'aurait pas forcément facilité le traitement de cette question, sachant que les entreprises doivent faire face à d'autres problèmes préoccupants ; je pense aux contrats à long terme, qui leur permettraient d'acheter de l'énergie sur cinq ou dix ans, ou aux groupements d'achat, qui offriraient aux industries électro-intensives la possibilité de mieux négocier un tarif. Mais lorsque l'on parle d'industrie, nous savons tous que c'est l'emploi qui est en jeu, et celui-ci nous mobilise tous.
Ces amendements nous permettent d'envoyer à nos industriels un signal positif. Aussi, je veux remercier le président Ollier, qui nous a permis de trouver une solution ensemble, et Mme la ministre, qui a obtenu l'accord du Gouvernement, ce qui n'a sans doute pas été facile. Certes, d'autres problèmes sont devant nous, mais nous permettons au moins à nos entreprises de respirer.