Cela ne vous gêne pas que les familles souffrent… Par contre, le fait de ne pas légiférer ne peut que jouer en faveur des organismes de crédit à la consommation notamment, qui font l'essentiel de leur beurre, comme on dit, sur le dos des plus fragiles.
Et puis, ce texte, c'est la peau de chagrin en ce qui concerne la tarification des appels vers les numéros surtaxés, surtout avec l'abandon de l'amendement qui avait été adopté en séance sur la proposition de Mme Zimmermann, d'ailleurs membre de votre groupe. Cela aussi, c'est passé à la trappe, parce que, entre-temps, les lobbies se sont manifestés. Nous le savons, puisque nous avons nous-mêmes reçu un certain nombre de courriers électroniques. Les lobbies, eux, ont été écoutés, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. On sait que le lobbying des opérateurs est très fort. Et comme le disait tout à l'heure M. de Courson, il est clair que l'entente fonctionne assez correctement. Il n'est sans doute même pas nécessaire qu'ils se téléphonent les uns les autres. Ils sont assez grands pour connaître leurs réactions. Il est clair que les situations sont figées pour les uns et pour les autres, et que les consommateurs attendront.
Ce texte est également bancal. S'agissant des marges arrière, monsieur de Courson, vous avez fait une erreur : les socialistes étaient déjà favorables à leur suppression au moment de la loi Dutreil.